À l’horizon 2026/2027, toutes les entreprises, y compris les PME de services, devront émettre et recevoir des factures électroniques, via des plateformes agréées.
Soyons clairs, le passage à la facturation électronique n’est pas seulement une mise à jour technique ou une simple formalité administrative. Il modifie en profondeur la manière dont votre entreprise émet, reçoit, archive ses factures.
→ Pour les bureaux d’études, cabinets de conseil, agences ou ESN, cette transition représente un vrai défi en termes de processus administratif. Car même pour une entreprise de taille réduite, les flux financiers sont souvent complexes, les projets multiples, et les données dispersées entre plusieurs outils ou plusieurs postes de travail.
Comment rester conforme, tout en gardant une vision claire de votre trésorerie, de vos marges et de vos obligations fiscales ?
Un ERP bien choisi, connecté à la réalité de votre activité, peut faire toute la différence. C’est ce genre d’outil qui permet d’automatiser, centraliser et fiabiliser vos processus, tout en intégrant les nouvelles exigences liées à la facturation électronique.
Ce que le passage à la facturation électronique change concrètement pour votre PME
Le passage à la facturation électronique, ce n’est pas simplement numériser et envoyer des factures au format PDF à vos clients.
À partir de septembre 2026, toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir des factures électroniques structurées, c'est-à-dire suivant un format imposé et standardisé pour tous les acteurs économiques.
Puis, dès septembre 2027, les PME devront les émettre à leur tour et transmettre certaines données à l’administration fiscale dans le cadre de l’e-reporting.
Trois obligations principales sont à distinguer:
- Émettre et recevoir des factures dans un format structuré (Factur-X, UBL ou CII)
- Utiliser une plateforme certifiée pour les transmettre: soit le Portail Public de Facturation (PPF), soit une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP)
- Déclarer les données (cela s’appelle le e-reporting) liées aux transactions (y compris celles hors champ de la TVA, comme les ventes B2C ou à l’international)
→ Ces évolutions techniques imposent une nouvelle rigueur dans la gestion administrative. Chaque facture devra respecter un format normé, être transmise automatiquement, suivie avec précision, et conservée selon des règles strictes.
Pour une PME de services, où la facturation repose essentiellement sur des prestations, cela signifie adapter les outils et les méthodes de travail pour que les processus administratifs restent fluides, fiables…et conformes.
Pourquoi votre ERP devient-il un allié stratégique pour votre PME de services ?
Quel que soit le niveau de culture numérique de votre entreprise, la facilité que vous avez à utiliser le digital, le passage à la facturation électronique va bousculer certaines de vos habitudes.
Et si c’était l’occasion de mieux structurer vos processus administratifs ?
Un simple logiciel de facturation peut suffire pour gérer quelques dizaines de factures par mois.
→ Mais dans une ESN, un bureau d’études ou un cabinet de conseil, où les prestations s’enchaînent, les projets évoluent rapidement et les clients attendent de la réactivité.
→ Les nouvelles obligations liées à la facturation électronique exigent également plus de rigueur, une traçabilité complète des échanges, et des flux d’information automatisés.
Un ERP est un logiciel de gestion qui centralise vos données clés : ventes, projets, achats, comptabilité et permet de fluidifier la gestion de vos projets, d’automatiser certaines tâches répétitives (comme la facturation) et de gagner en visibilité sur l’ensemble de votre activité.
Intégré à votre chaîne de facturation, l’ERP devient un outil structurant : il relie chacune des étapes du processus de facturation de la génération d’une facture jusqu’à son envoi et son suivi, sans ressaisie ni perte d’information.
Un ERP bien intégré, pensé pour les PME de services, permet de :
- Centraliser les données issues de vos projets, devis, achats et ventes
- Émettre des factures électroniques conformes sans ressaisies inutiles
- Appliquer les bons taux de TVA selon les prestations effectuées
- Suivre en temps réel le statut des factures (envoyée, consultée, payée…)
- Préparer le-reporting fiscal à partir des données déjà saisies
- Faire le lien avec une PDP agréée ou directement via le PPF
Résultat : vous gagnez du temps à chaque fin de mois, vous sécurisez la conformité fiscale sans y passer vos soirées, et vous gardez le contrôle sur vos flux financiers, que vous facturiez à l’avancement ou au forfait.
Facturation électronique : un levier pour optimiser votre gestion financière et gagner en agilité
Et si cette nouvelle obligation devenait l’occasion d’élever vos standards de gestion ?
Pour une PME de services, la facturation électronique est aussi un moyen de fluidifier les échanges entre vos équipes, d’aligner la gestion administrative avec la réalité du terrain et d’améliorer le pilotage de votre rentabilité sur le long terme.
Un ERP adapté à vos besoins permet d’aller plus loin que la simple mise en conformité :
- Standardiser vos processus internes pour limiter les approximations et réduire les zones d’ombre entre équipes.
- Accélérer le cycle de facturation pour une trésorerie mieux gérée.
- Créer plus de lien entre chacune des étapes de vos projets (suivi, validation, facturation, relance), pour ne jamais perdre de vue l’état d’avancement ou les encaissements attendus.
- Exploiter les données de facturation pour mieux piloter l’activité : marges par projet, retards de paiement, coûts par type de prestation…
En passant à une gestion intégrée de vos processus administratifs, vous ne vous contentez pas de répondre aux exigences légales : vous professionnalisez vos méthodes, vous anticipez mieux les risques, et vous gagnez en lisibilité dans la prise de décision.
Résultat : vous améliorez la rentabilité de vos projets en sécurisant chaque étape, du suivi des temps à l’encaissement, tout en optimisant l’allocation des ressources et vos marges.
FAQ
1 - Ma PME de services est-elle concernée par la facturation électronique ?
Oui. Toutes les entreprises assujetties à la TVA en France sont concernées. Pour les micro-entreprises, TPE et PME, l’obligation de recevoir des factures électroniques commencera en septembre 2026, et celle d’émettre des factures en septembre 2027. Il est donc essentiel d’anticiper dès aujourd’hui.
2 - Dois-je forcément utiliser une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) ?
Pas nécessairement. Vous pouvez soit passer par le Portail Public de Facturation (PPF), soit par une PDP agréée. Toutefois, les PDP offrent souvent plus de fonctionnalités et une meilleure intégration avec vos outils de gestion, notamment les ERP.
3 - Un logiciel de facturation suffit-il pour être conforme ?
Il peut suffire à court terme, mais il ne permet pas toujours de gérer l’ensemble des exigences (e-reporting, multi-taux de TVA, gestion projet…). Un ERP intégré reste plus adapté aux besoins spécifiques des PME de services, en centralisant les données et en automatisant les flux.
4 - Comment connecter mon ERP à une PDP ?
La plupart des ERP modernes prévoient une passerelle native ou des connecteurs compatibles avec les PDP agréées. Il est essentiel de vérifier cette compatibilité lors du choix ou de la mise à jour de votre solution. Votre éditeur ou intégrateur pourra vous accompagner dans cette configuration.
5 - Est-ce que la facturation électronique va vraiment simplifier mon quotidien ?
Oui, si elle est bien préparée. Avec un ERP adapté, vous pouvez automatiser une grande partie du processus, éviter les erreurs de TVA, sécuriser vos échanges de factures, et gagner un temps précieux. Cela demande un peu d’anticipation, mais les bénéfices sont durables, tant en termes de conformité que de pilotage financier.